Publié le

Echelle de Cushman

Echelle d’évaluation du syndrome de sevrage en alcool.

C’est un outil simple pour la posologie du valium en fonction des constantes cliniques

SCORE

0

1

2

3

FC

< 80

80-100

100-120

> 120

TA

< 135

136-145

146-155

> 156

Tremblements

Aucun

Mains

Membres supérieurs

Généralisés

Sueurs

Aucunes

Paumes

Paumes et Front

Généralisées

Agitation

Aucune

Discrète

Généralisées et incontrôlables

Hallucinations

TOTAL

       

 


  • Cushman < 5: valium=0
  • Cushman 5-7: valium toutes les 4 heures
  • Cushman > 7: valium toutes les 3 heures
Publié le

Douleurs (pédia)

Avant 3 ans

  • Paracetamol 15mg/kg/6h
  • Ibuprofène 10mg/kg/8h ou 7,5mg/kg/6h
  • Aspirine 15mg/kg/6h

Après 3 ans

  • Idem avant 3 ans
  • Tramadol 1 à 2 mg/kg/prises 3 à 4 fois par jour sans dépasser 8mg/kg/j

Après 12 ans


Morphine oral sauf nourrisson(voir plus bas)

  • LI 0,2mg/kg/4h à augmenter par palier de 50% si 2 prises antalgiques insuffisantes –> Dose totale sur 24h à répartir en LP matin et soir.
  • Urgence: 0,5(mg/kg (sans dépasser 20mg/kg) puis 0,1mg/kg/30 minutes. Si insuffisant hospitalisation. Soulagement 0,2mg/kg/4h
  • se réferer à l’article réalisation d’une titration dans la séction douleurs

Nubain IV

  • IVL 0,2mg/kg en 10-15min /4-6h ou total en PSE sur 24h

Morphine IV

La première prescription de morphine doit obligatoirement débuter par une titration pour permettre une analgésie rapide :

  • Titration :
    • Injection initiale (dose de charge) de 0,1 mg/kg en bolus IVD (maximum 6 mg)
    • Puis injections répétées toutes les 5 minutes de 0,025 mg/kg jusqu’à obtention d’une analgésie satisfaisante
  • Puis perfusion soit avec infuseur classique, soit avec une PCA selon l’âge de l’enfant
  • Pour plus de sécurité l’utilisation d’une PCA peut être préconisée même pour un débit continu seul, sans bolus.Usage d’une valve anti-reflux est obligatoire.

Enfant de moins de 3 mois

  • Débit continu 0,01 mg/kg/h en posologie de départ
  • L’augmentation se fait ensuite par paliers de 30 à 50 %

Enfant de 3 mois à 5 ans

  • Débit continu 0,02 mg/kg/h en posologie de départ (sauf en cas de ralais de la nalbuphine où la posologie de départ doit être augmentée de l’ordre de 0,04 mg/kg/h)
  • L’augmentation se fait ensuite par paliers de 30 à 50 %

Enfant de plus de 5 ans : se référer à l’article PCA de Morphine dans douleurs

 

 

 

Source: pédiadol

Publié le

Diarrhée aigüe infectieuse

Définitions

  • Elimination d’une quantité anormale de selles liquides (> 300 gr / 24h)
  • Syndrome cholériforme : diarrhée aqueuse profuse « eau de riz » sans fièvre (mécanisme toxinique)
  • Syndrome dysentérique : selles afécales, glairo-sanglantes, douleur abdominale et fièvre (mécanisme invasif)
  • Syndrome gastro-entérique : selles liquides, douleurs abdominales, vomissements et ± fièvre. Tous les entéropathogènes peuvent être en cause.

Critère de gravité de la déshydratation du nourrisson

Perte de poids

Déshydratation

Signes cliniques

< 5%

Légère

Soif, muqueuses sèches

> 5% – < 10%

Modérée

Pli ébauché, fontanelle déprimée, yeux cernés

>10%

Sévère

Pli franc, oligurie, langue rôtie, troubles de la conscience, hypoTA, tachycardie, coma

>15%

Risque vital

 

Se référer au protocole déshydratation aigüe section pédia


Indications de la coproculture

  • Diarrhée avec signes de gravité
  • Syndrome dysentérique
  • TIAC (Toxi-Infection Alimentaire Collective) c’est à dire à partir de 2 cas
  • Retour de voyage en zone tropicale
  • Patients immunodéprimés
  • Diarrhée post-antibiotique (recherche des toxines de Clostridium difficile).

Traitement symptomatique de la diarrhée

  • La réhydratation est essentielle, le plus souvent par voie orale (SRO soluté de réhydratation orale)
  • Les pansements intestinaux de type smectite et le racécadotril peuvent être utilisés
  • Les anti-péristaltiques type lopéramide sont contre-indiqués avant 30 mois et dans les formes invasives.

Prophylaxie

La prévention de la transmission repose sur l’hygiène de l’eau, de l’alimentation et des mains.


Traitement antibiotique empirique

Situation clinique

Traitement

Durée

Syndrome  cholériforme

Forme modérée

Traitement symptomatique

Si inefficace à 24-48h, 

azithromycine 1000 mg 

ou ciprofloxacine 500mg x 2

1 jour

Forme grave

Traitement symptomatique

+azithromycine 1000 mg

ou ciprofloxacine 500mg x 2

Turista

Traitement symptomatique

Si inefficace à 24-48h, azithromycine 1000mg

Syndrome dysentérique

Ciprofloxacine 500mg x 2/j

ou azithromycine 500 mg/j le 1er j puis 250 mg/j

3 à 5 j max 

(jusqu’à arrêt de la diarrhée)

 


Traitement antibiotique documenté

–>Lien vers traitement

–>Lien vers coproculture

Publié le

Déshydratation Aiguë (pédia)

Evaluation de la gravité

 

LEGERE

MODEREE

SEVERE

PERTE DE POIDS

0 à 5 %

6 à 9 %

10 %

Absence de larmes

Sécheresse des muqueuses

TRC > 3 secondes

< 2 signes cliniques

2 signes cliniques

≥ 3 signes cliniques

Etat de conscience

Normal

Normal ± agitation

± léthargie voir coma

Yeux

Normaux

Orbites creusées,

Yeux cernés

Orbites profondément creusées

Fontanelle

Normale

Déprimé, creuse

Déprimée

Pli cutané

Normale

Normale

Persistant

Extrémités

Chaudes

Normales

Froides et marbrées

Diurèse

Un peu diminuée

< 1ml/kg/h

<<1ml/kg/h trace d’urine dans couche

T.A

Normale

Normale

Normale ou basse

F.C

Normale

> 150/min

>150/min ou bradycardie dans les déshydratation extrêmes

Amplitude du pouls

Normale

Normale à discrètement diminué

Franchement diminué


Critère hospitalisation

  • Déshydratation sévère avec perte de poids supérieure à 10 %
  • Incapacité parentale à gérer la réhydratation au domicile.
  • Echec de la rehydratation orale bien conduite avec vomissements incoercibles
  • Les sujets à haut risque de déshydratation :
    • Age< à 6 mois,
    • fréquence élevée des selles (> 8 par jour)
    • vomissements > 4 dans les 24 dernières heures

sont à surveiller attentivement  pendant 4 à 6 H.

Les enfants présentant une diarrhée modérée (6 à 9%), justifient d’un séjour courte durée afin de vérifier la bonne tolérance de la rehydratation.


Examens complémentaires

Ionogramme sanguin :

Indication

  • Déshydratation sévère supérieure à 10 % nécessitant une réhydratation I.V.
  • Déshydratation modérée chez des enfants dont l’histoire est incompatible avec des épisodes de diarrhée franche
  • Echec réhydratation bien conduite et passage I.V.

Anomalies recherchées : 

  • Hémoconcentration
  • Baisse de la réserve alcaline
  • Natrémie= le + souvent isonatrémie, ou hypernatrémie avec hyperchlorémie
  • Kaliémie souvent normale
  • Insuffisance rénale fonctionnelle

Coproculture et Rotavirus (Inutile si retour à domicile)

Indications :

  • En cas d’hospitalisation de l’enfant
  • diarrhée invasive glairo-sanglante
  • diarrhée au retour d’un pays tropical
  • diarrhée résistante au traitement symptomatique après 48 h, grave et rebelle
  • contexte de toxi-infection alimentaire collective
  • chez le nourrisson de moins de 3 mois
  • – diarrhée de l’immunodéprimé

BU +/- ECBU selon contexte

NFS, Fib, CRP, Hémoculture uniquement si tableau septique sévère


Traitement en fonction de la gravité

  • < 3 % :
    • réhydratation orale par un soluté de réhydratation orale type OMS (ex : ADIARIL), 10 ml/kg pour chaque selle liquide
    • poursuite de l’alimentation (régime antidiarrhéique) et surtout de l’allaitement maternel et du lait habituel
  • 3 – 5 % :
    • réhydratation seule pendant 4 à 6H : SRO 50 ml/kg en 4 à 6 heures + 10 ml/kg  pour chaque selle
    • renutrition précoce à H4 : régime anti-diarrhéique, poursuite du lait habituel
  • 6 – 9 % :
    • réhydratation orale SRO 100 ml/kg en 4 à 6H + 10 ml/kg pour chaque selle avec surveillance horaire pendant 4 h
    • renutrition précoce
  • 10 % :
    • hospitalisation
    • VVP en urgence, scope
    • arrêt de l’alimentation orale
    • Si choc hypovolémique, remplissage 20 ml/kg IV en 30 mn en première intention : sérum physiologique
    • Réhydratation veineuse base 3 l/m2 G10% standard < à 3 mois
    • l’acidose sera corrigée par la réhydratation (la perfusion de bicarbonate n’est pas necessaire)

Principes du régime antidiarrhéique

  • Reprise du lait habituel
  • Eviter les aliments gras, riche en sucre
  • Limiter les apports de fibres
  • Proposer les aliments suivants : compote, yaourts, riz, blé, pommes de terre, viande maigre

A éviter pour réhydrater :

  • Le coca-cola inapproprié à la réhydratation de part sa faible teneur en sodium et son hyperosmolarité
  • L’eau de riz et les préparations à base de soupe de carotte de composition variable selon le sel ajouté
  • L’eau pure

Indications d’un lait sans lactose (5 jours) : 

  • Nourrisson <3 mois
  • Ancien prématuré
  • Nourrisson < 6 mois présentant diarrhée sévère (10%) à rotavirus
  • Diarrhée durant plus de 5 jours

Indications d’un hydrolysat : 

  • Nourrisson < 3 mois présentant diarrhée sévère (10%) à rotavirus
  • antécédent d’atopie

Cas particuliers

Les vomisseurs :  administrer de petite quantité de SRO très fréquemment, soit 5 ml (1 cuillère à café) de SRO à donner toutes les 1 à 2 minutes  permettant ainsi un apport de 150 à 300 ml sur une heure. Possible aux Urgences si parents disponibles et coopérants possibilité de réhydratation par gavage continu par sonde nasogastrique. Les apports seront progressivement augmentés en fonction de la tolérance. CI : enfant comateux ou ileus intestinal. Si échec : réhydratation en IV

Les médicaments anti-émétisants sont à proscrire

Diarrhée profuse telle que les apports oraux ne compensent pas les pertes fécales : réhydratation IV

Refus du SRO : l’expérience montre qu’un enfant déshydraté refuse rarement la SRO, et à l’inverse ceux qui refusent la SRO sont rarement déshydratés (sous réserve d’un examen clinique confirmatif). Chez ces derniers on peut proposer d’emblée de les alimenter.

Traitement médicamenteux: aucun traitement médicamenteux n’a formellement fait la preuve de son intérêt dans la diarrhée.


Evaluation de l’éfficacité

  • POIDS de l’enfant après 4 heures de réhydratation
  • signes cliniques de déshydratation
  • nombre et abondance des selles
  • vomissements /heure
  • prise de soluté de réhydratation /h, diurèse / 6h, température / 6h
  • si déshydratation sévère, ionogramme de contrôle

Pour la surveillance à domicile :  Informer les parents des signes de gravité qui imposeraient une nouvelle consultation. Ne pas hésiter à faire peser l’enfant à domicile.

Publié le

Corticostéroïde: Equivalence, Propriétés

Calcul des équivalence disponible dans score: dans la rubrique outils et calculs


 

Activité anti-inflammatoire

Activité minéralo-corticoïde

Equivalence

1/2 vie bio (h)

Hydrocortisone

1

1

20 mg

8-12

Cortisone

0,8

0,8

25 mg

8-12

Prednisolone

4

0,8

5 mg

12-36

Methyl

prednisolone

5

0,5

4 mg

12-36

Triamcinolone

5

0

4 mg

12-36

Bethaméthasone

25

0

0,75 mg

36-54

Dexaméthasone

25

0

0,75 mg

36-54

Cortivazol

60

0

0,3 mg

> 60


Propriétés

Immunitaire et anti-inflammatoire

  • Cytokines : inhibition de la transcription des cytokines pro-inflammatoires
  • Médiateurs de l’inflammation :
    • Diminution de l’acide arachidonique par la synthèse de lipocortine-1 qui possède une activité anti-phospholipase A2.
  • Molécules d’adhésion : Inhibition de leur expression
  • Cellules sanguines de la lignée blanche
    • Macrophages : diminution de leur différentiation et de leurs activités anti-infectieuses
    • Polynucléaires neutrophiles : ↑ PNN circulants, inhibition de l’adhésion, fonctions peu altérées
    • Polynucléaires éosinophiles, basophiles et mastocytes : circulation, effet anti-allergique.
    • Lymphocytes :  ↓  lymphocytes circulants
      • Lymphocytes T+++ : inhibition production, prolifération, fonctions lymphocytes T helper, suppresseurs et cytotoxiques.
  • Cellules endothéliales : diminution de la perméabilité vasculaire et de l’activation des cellules endothéliales, inhibition de l’afflux des leucocytes.
  • Fibroblastes :  prolifération, ↓  production protéines (collagène)

Propriétés liées à l’effet glucocorticoïde :

  • Suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien : La diminution du cortisol endogène dépendant des concentrations plasmatiques et du corticoïde.
  • Effet hyperglycémiant: ↑  synthèse hépatique et  utilisation périphérique du glucose
  • Modification de la répartition des graisses corporelles
  • Diminution des réserves en calcium
  • Perte musculaire
  • Effets sur le système nerveux central : Troubles de l’humeur et comportementaux, euphorie, insomnie

Propriétés liées à l’effet minéralocorticoïde
 ↑  réabsorption tubulaire de Na+, excrétion rénale de K+ et d’eau

Publié le

Colique Néphrétique

Syndrome douloureux lombo-abdominal aigu lié à la présence d’une lithiase dans la voie excrétrice urinaire (mise en tension brutale)


Diagnostic

  • Douleur fausse lombaire irradiant vers les organes génitaux
  • Très intense, brutale
  • Unilatérale
  • Symptômes digestifs et urinaire
  • BU= hématurie (si leuco et nitrite –> ECBU) (peut être négatif)

Formes compliquées

  • Grossesse
  • Insuffisance rénale chronique
  • Rein transplanté, rein unique
  • Uropathie connue
  • Patient VIH sous antiprotéases

Signes de gravité

  • Fièvre: probable pyélonéphrite obstructive
    • ECBU, hémoculture, CRP, ATBthie probabiliste, dérivation urinaire en urgence
  • Oligo-anurie, insuffisance rénale: obstructif rein unique ou bilatérale
    • PAS D’AINS, drainage urinaire en urgence
  • Douleur résistant: hyperalgique
    • Morphine, si insuffisant drainage urinaire

Diagnostic différentiel

  • Urologique: PNA, infarctus rénal, nécrose papillaire, torsion du cordon spermatique, tumeur
  • Non urologique: fissuration d’un anévrisme de l’aorte ou de ses branches, GEU, torsion de kyste ovarien, affections coliques et appendiculaires, pancréatite aigüe, colique hépatique, PNP basale, lombalgie aigüe

Bilan

BU: + si hématurie (si leuco et/ou nititres –> ECBU)

Bio: NFS, TP, TCA, Ionogramme sanguin, urée, créatinine (± ECBU, hémoculture, CRP SI FIEVRE)

Imagerie

  • Dans les 12 à 48h
  • ASP (lithiase radio opaque et ileus reflexe)+ Echographie rénale (calcul pyélique lombaire haut ou prévésical mais explore très mal autres portions de l’uretère)

ou

  • Uroscanner (sans injection low dose)
    • plus facile en urgence, habitude des services…
    • sensibilité et spécificité élevée
    • SI forme compliquée et/ou signe de gravité pour avoir la localisation exacte
    • Femme enceinte CI –> échographie
    • si doute diagnostic –> prévenir radio d’une injection de PDC (asymétrie de prise de contraste des deux reins, transformation en scan A-P)

Traitement

Pas de restriction hydrique: AUCUNE étude ne montre sa supériorité, boisson libre afin d’éviter déshydratation

Soulager la douleur !

  • AINS: traitement de référence
    • bloque COX et cascade inflammatoire, diminue oèdeme local  et inflammation entrainant une relaxation fibre musculaire lisse de l’uretère
    • Voie IV supplante la voie orale: ketoprofène 100mg IVL 3 fois par jour
    • Voie orale: diclofenac: 25-50mg 3 fois par jour
    • Voie IM ne garantie par la résorption totale du prduit
  • Morphine: si non soulagé 5mg IV, si insuffisant répéter à 20 min puis à 40min.
  • Paracetamol systématique 1g toutes les 6 h
  • Femme enceinte
    • surtout 2e et 3e trimestre. Au 1er trimestre dilatation urétérale mécanique (compression utérus gravide) et hormonale (progesterone myorelaxante)
    • AINIS CI
    • Privilégier paracétamol
    • Echographie
    • Bain chaud
  • Autres méthodes: bain chaud, bouillote
  • Traitement 7-10j contre la douleur

Tamisage des urines: pendant 10j dans un filtre (à café) pour spectrométrie infrarouge

Drainer les urines

  • Urgent dans les formes compliquées: sonde JJ ou néphrostomie percutané
  • Spontané si calcul < 5 mm

Expulsion du calcul

  • Alpha-bloquant: tamsulosine 0,4mg/j pendant 30 jours (silodosine résultats équivalents) pour calcul < 10mm (peristalitisme uretère distaux) (pas d’AMM mais accord des experts)
    • inhibe les contractions du muscle lisse de l’uretère et diminue le péristaltisme
    • effets secondaires rares et bénins
    • efficacité encore discuté (méthodologie étude)

Contrôle ambulatoire urologique 10-15j après


Traitement du calcul

  • Simple surveillance annuelle si calcul rénale asymptomatique ≤ 5mm
  • Lithotritie extracorporelle: calcul < 20 mm rénale ou urétéral
  • Nephrotlithotomie percutané calcul rénale gros > 20 mm complexe ou coralliforme
  • Urétéroscopie rigide ou souple: calcul urétéral surtout bas

 

Sources: Actualisation 2008 conférence de consensus SFU, HAS, ANSM

  1. Physiopathology of acute renal colic, X. Carpentier a, O. Traxer a,∗, E. Lechevallier b,C. Saussinec
  2. Actualisation 2008 de la 8e Conférence de consensus de la Société francophone d’urgences médicales de 1999. Prise en charge des coliques néphrétiques de l’adulte dans les services d’accueil et d’urgences, M. El Khebira⁎, O. Fougerasb, C. Le Gallc, A. Santind, C. Perriere, C. Sureauf, J. Mirandag, P. Ecollanh, G. Bagoui, A. Trinh-Ducj, O. Traxerk, Sous commission de veille scientifique de la SFMU
  3. Prise en charge des coliques néphrétiques en urgence, Rev Med Suisse 2009;2457-2461, Massimo Valerio, Arnaud Doerfler, Yves Chollet, Patrice Jichlinski, Nicolas Schreyer, Sophie Guyot
Publié le

Bronchopneumopathies

Examens à demander:

  • Radio de Thorax
  • Hémocultures, CRP, PCT
  • ECBC +/- Sérologies (Légionelles, Chlamydia pneumoniae, Chlamydia psittaci, Mycoplasmes)
  • Ag solubles légionelles urinaire
  • Ag solubles pneumocoques urinaires (inutile vu que antibiothérapie de 1ère intention doit être anti pneumocoque)
  • +/- recherche de virus (VRS, grippe…)

–>Lien vers traitement

–>Lien vers ECBC

 

Publié le

Angines

  • 25 à 40% des angines de l’enfant sont liées au streptocoque A (SGA) pic entre 5 et 15 ans
  • TDR recommandé seulement devant les angines érythémateuses ou érythémato-pultacées
  • SGA = en 1ère intention béta-lactamines, 2ème intention macrolides

Utilisation du Test de Diagnostic Rapide (TDR)

  • Le TDR a une spécificité de 95% et une sensibilité de plus de 90%.
  • Il est recommandé de le faire seulement dans les angines érythémateuses ou érythémato-pultacées.
  • Il est habituellement inutile chez le nourrisson et l’enfant de moins de 3 ans car la responsabilité du SGA est exceptionnelle à cet âge.
  • Un TDR confirme la présence de SGA, un TDR – chez des sujets sans facteur de risque de RAA ne doit pas entraîner de vérification par culture (sont à risque de RAA des ATCD personnels de RAA, des angines multiples à SGA entre 5 et 25 ans ou un séjour en région d’endémie de RAA).

Indications/score de Mac Isaac


Traitement:

–>Lien vers le traitement

Utilité du traitement ATB dans les angines à SGA

  • accélérer la disparition des symptômes d’environ 24 H
  • éradiquer le SGA et diminuer sa dissémination à l’entourage (absence de contagiosité après 24H d’ATB)
  • prévenir le RAA (la mise en route des ATB peut se faire jusqu’au 9ème jour après le début des symptômes tout en gardant une efficacité sur la prévention du RAA).

Qui traiter avec des antibiotiques ?

  • Seuls les patients ayant une angine à SGA doivent recevoir des antibiotiques.
  • Aucun signe clinique ni symptôme n’est spécifique du SGA. Cependant en l’absence de toux, l’association des signes suivants : fièvre  38°C, exsudat, adénopathies cervicales  douloureuses est en faveur d’une angine à SGA.

Si un TDR est disponible :

  • TDR + = traitement antibiotique ;
  • TDR  – = pas d’antibiotique, traitement uniquement par antalgiques, antipyrétiques (les AINS et les corticoïdes ne peuvent être recommandés face à l’absence de données établissant leur intérêt dans l’angine) .

Si pas de TDR : antibiotiques systématiques chez tout enfant, adolescent, adulte de moins de 25 ans.

Publié le

Anémie (pédia)

Définition 

  • Anémie = Taux d’hémoglobine < -2DS de la valeur normale pour l’âge.
  • Elle est découverte soit à l’occasion d’une numération systématique, soit en raison de  symptômes liés à l’anémie : pâleur, asthénie, polypnée, tachycardie, céphalées, vertiges,  souffle systolique anorganique…

 

Nouveau-né

3 mois

1 an

3-6 ans

10-12 ans

Globule rouges (millions/mm3)

5,2 ± 1

4 ± 0,8

4,4 ± 0,8

4,8 ± 0,7

4,7 ± 0,7

Hémoglobine (g/100 ml)

17,2 ± 2,5

11,5 ± 1,5

12 ± 1

13 ± 1

13 ± 1,5

Hématocrite (%)

54 ± 8

38 ± 6

39 ± 6

40 ± 4

41 ± 4

VGM (m3)

102 ±10

96 ± 5

78 ± 8

81 ± 8

84 ± 7

TCMH (Pico grammes)

33 ± 4

29 ± 5

27 ± 4

27 ± 3

27 ± 3

CCMH (%)

33 ± 2

33 ± 2

33 ± 2

33 ± 2

33 ± 2


Interrogatoire :

  • ATCD familiaux (drépanocytose, thalassémies, Minkowski-chauffard…)
  • ATCD personnels : prématurité, gémellité,
  • Alimentation
  • Prise médicamenteuses
  • Mode de vie : risque intoxication au plomb ?

 

Examen clinique

  • Constantes hémodynamiques
  • Recherche ictère sans décoloration de selles, ni urines foncées = signe d’hémolyse
  • Splénomégalie, Hépatomégalie
  • Adénopathies
  • Signes hémorragiques : hématurie, sang dans les selles
  • Douleurs articulaires , osseuses

 

Bilan biologique

  • Hémoglobine et hématocrite : mesure l’importance de l’anémie
  • VGM : type de l’anémie = micro, normo ou macrocytaire
  • TCMH : hypochromie?
  • Taux de réticulocytes : anémie régénérative ou arégénérative
  • Bilirubinémie, haptoglobine : Anémie hémolytique ?
  • Fer sérique, ferritine, sidérophilline : carence martiale ou anémie inflammatoire
  • NFS plaquettes : recherche d’une pancytopénie (leucopénie et  thrombopénie associée, cause centrale ?)
  • Electrophorèse de l’hémoglobine : thalassémie ? drépanocytose ?

Arbre Diagnostique Anémie en Pédiatrie

anémie pédiatrie
Abre diagnostique anémie
Publié le

Adénopathies (pédia)

Adénopathie cervicale avec orientation diagnostique

Devant un enfant présentant une infection ORL de voisinage (otite, angine…) après interrogatoire, examen clinique et éventuellement strepto test, il n’y a pas lieu de prescrire ni examen biologique, ni examen radiologique sauf complications.

Prescrire un traitement à visée étiologique et prévoir une consultation de contrôle à J15 auprès d’un médecin.


 Adénopathie cervicale sans orientation diagnostique

Adénopathie cervicale évoluant depuis moins de six semaines

  • Mesurant moins de 1cm: Pas d’indication d’examens paracliniques et contrôle clinique par le médecin.
  • Mesurant de 1 à 3 cm: Pas d’examens paracliniques et mis en route d’un traitement d’épreuve par antibiotique anti-staph et anti-strepto du groupe A pendant deux semaines. Puis consultation de contrôle auprès du médecin.
  • Mesurant plus de 3 cm:
    • Radio pulmonaire
    • Bilan biologique
      • NFS plaquettes
      • Amylasémie
      • Sérologies virales ( CMV, MNI, toxo, griffes du chat…)
      • LDH
      • IDR
    • Echographie cervicale

Si écho en faveur d’une adénopathie inflammatoire : mise en d’un traitement par antibiotique anti-staph et anti-strepto du groupe A  avec contrôle 15j après.

Si écho en faveur d’un abcès : hospitalisation et mise en route d’un  traitement antibiotique par voie veineuse et avis des chirurgiens.

  • Discuter une échographie abdomino-pelvienne pour rechercher une localisation profonde

Adénopathie cervicale évoluant depuis plus de six semaines ou présentant un facteur de gravité.

  • Amaigrissement, pâleur, douleurs osseuses, dyspnée, hépato-splénomégalie
  • Apparition en période néonatale
  • Fixation à la peau
  • Masse inflammatoire de plus de 3cm  et/ou de consistance ferme ou dure
  • Localisation sus claviculaire
  • Augmentation régulière de volume

nécessite une prise en charge spécialisée avec examens biologiques précités, échographie et  avis spécialisé.

 

Publié le

Adaptation HNF sodique en fonction du TCA et de l’Héparinémie

Voie IV

Curatif

  •  bolus de 50 UI/kg par voie intraveineuse directe
  • dose initiale est de 20 UI/kg/heure
  • 1er prélèvement doit avoir lieu 6h après le début
  • prélèvement doit être effectué 4 à 6h après chaque modification de dose

Adaptation

TCA

Débit

< 1,2

+ 4 ui/kg/h

1 à 1,5

+ 2 ui/kg/h

1,5 à 2,5

pas de modification

2,5 à 3

– 2 ui/kg/h

> 3

stop 1h puis – 3 ui/kg/h

Adaptation de l’héparine sodique en fonction du TCA

HEPARINEMIE

DEBIT

< 0,1

+ 4 ui/kg/h

0,1 – 0,3

+ 2 ui/kg/h

0,3 et 0,7

pas de modification

0,7 – 0,9

– 2 ui/kg/h

> 0,9

stop 1h puis – 3 ui/kg/h

Adaptation de l’héparine sodique en fonction de l’héparinémie


 

Source: ANSM, Nomogramme de Raschke (1993)

Publié le

Adaptation de la calciparine en fonction du TCA et Héparinémie

Voie Sous cutanée

Prophylaxie primaire de la MTEV :

5 000 UI d’héparine calcique sous cutanée (CALCIPARINE® 0,2 ml) sont recommandées toutes les 12 heures en milieu médical et toutes les 8 heures en milieu chirurgical.

Traitement curatif :

  • bolus de 50 à 100 UI / kg d’héparine IV, par voie intraveineuse directe
  • puis  500 UI/kg/24h (400 en pratique car tjrs surdosé) SC en 2-3x/j (si >0,5ml en 3x car diminution resorption,)
  • Le 1er prélèvement entre 6 et 4 heures après le début du traitement (selon 2 ou 3x/j)
  • Un prélèvement doit être effectué 4 à 6 heures après chaque modification de dose (selon 2 ou 3x/j).
  • Le TCA recommandé est de 1,5 à 2,5 fois celui du témoin

Adaptation de la calciparine en fonction du TCA

TCA

CALCIPARINE

< 1

0,2 mL

1 – 1,5

0,1 mL

1,5 – 2

0,05 mL

2 – 3

pas de modification de dose

3 – 3,5

0,05 mL

3,5 – 4

0,1 mL

> 4

sauter la prochaine injection et reprendre en de 

0,1mL


Adapation de la calciparine en fonction de l’héparinémie

HEPARINEMIE

CALCIPARINE

<  0,1

0,2mL

0,1 – 0,3

0,1mL

0,3 – 0,7

pas de modification

0,7 – 0,9

0,1mL

>  0,9

sauter la prochaine injection et reprendre en 

0,1mL


Dosage: 

  • Même concentration
  • Calciparine 5 000 UI/0,2 ml, 7 500 UI/0,3 ml, 12 500 UI/0,5 ml, 20 000 UI/0,8 ml, 25 000 UI/1 ml

Source ANSM

Publié le

Acidocétose (pédia)

Les indications d’un traitement par voie veineuse sont les suivantes:

  • Cétonurie supérieure à 2 croix à la bandelette urinaire ou acétonémie > à 1 à l’acétest
  • PH< 7,25
  • Hypotension et perte de poids > 10%
  • Altération de la conscience
  • Vomissements et douleurs abdominales intenses

Morbidité et mortalité 

  • Hypokaliémie, hypokalicytie et trouble du rythme cardiaque ( insuline hypokalémiant, si normokaliémie=déficit majeur, si hypokaliémie=vomissement important et acidocétose sévère)
  • Inhalation de liquide gastrique (vomissement et trouble de la conscience)
  • Œdème cérébral (iatrogène correction de l’hyponatrémie trop rapide)

Clinique 

  • Déshydratation clinique
  • prise de corticoïdes oraux ou un état septique ayant pu accélérer la décompensation
  • constantes
  • Percussion vésicale à la recherche d’un globe vésical et pose d’une sonde vésicale si trouble de conscience ou hypovolémie

Critère diagnostique Acidocétose

  • Glycémie > 14 mmol/l
  • PH veineux<7.30
  • Bicarbonates< 15 mmol/l
  • Corps cétoniques sanguins et urinaires élevés

Acidocétose sévère

  • PH veineux <7
  • Bicarbonates< 10 mmol/l
  • Osmolalité > 330mOsm/kg

Examens Complémentaires

  • Dextro immédiatement
  • ECG rapidement, à répéter toutes les 3h, recherche de signes d’hypokalicytie(Augmentation du PR, Sous décalage du segment ST en D2, VR, V6, Apparition onde U, onde T plates)
  • BU (glycosurie, cétonurie)
  • Ionogramme sanguin (Na, K, Cl, protidémie, RA, fonction rénale, CA+, Ph-, Mg++, glycémie, BH, triglycérides), GDS et si possible NFS, CRP, Insulinémie ( à ne pas faire si l’insulinothérapie à été débutée) , HBA1c, Hémoculture et  ECBU si besoin
  • Lactacidémie : si trouble de conscience important afin de dépister une acidose lactique éventuellement associée
  • L’insuffisance rénale fonctionnelle  (témoin d’une déshydratation importante), dosage de la créatinine peut parfois être faussé par les corps cétoniques
  • Hyperleucocytose majeure ne témoignant pas forcément d’une infection
  • Hyperphosphorémie initiale chutant brutalement à l’instauration du traitement insulinique et avec la correction de l’acidose et de l’hyperosmolarité
  • Hypertriglycéridémie : habituelle mais peut parfois exposer à une risque de pancréatite aigüe secondaire :
    •  à suspecter si pas de disparition de la symptomatologie digestive après correction de l’acidocétose
    • Amylase, lipase > 3N, hypertriglycéridémie > à 10N
  • ↑ de l’amylase, ASAT, ALAT, CPK sans valeur pathologique
  • Radio pulmonaire si contexte infectieux pulmonaire
  • Prévoir pour le lendemain : HBA1c, Bilan lipidique, Bilan thyroïdien et AC anti peroxydase et antithyroglobuline, AC associé à la maladie coeliaque, AC anti GAD et AC anti ilôt de langherans, Microalbuminurie des 24 heures

Conduite à tenir

Pose 2 voies veineuses echec voie centrale echec voie trans osseuse

S’assurer d’avoir du Mannitol 

Vider l’estomac si inconscient et mise en place d’une SNG au sac

Perf IV en attendant les résultats du premier ionogramme

  • Sérum physiologique à 0,9%  à 15 à 20 ml/kg la première heure (maximum 500 ml/h) puis 5 ml/kg la deuxième heure
    • Correction de l’hypovolémie
    • Restauration de la natrémie
  • Si onde T plate  à l’ECG
    • KCL : 0.5 meq/kg sur 2 heures à rajouter au sérum physiologique (Pour rappel KCL 7,4% : 1 ml = 1 mEq)

Insuline IV

  • A partir de deux heures de perfusion initiale après les résultats du premier bilan et en l’absence d’hypokaliémie
    • L’instauration du traitement expose au risque d’hypokaliémie
  • ACTRAPID au pousse seringue électrique
    •  0,5 ml = 50 UI
    • dans 49,5 ml de SPHY
    •  1ml = 1UI
  • Pas de bolus initial
    • Pas d’efficacité prouvé
    • Augmente le risque d’hypokaliémie
  • La correction de l’hyperglycémie n’est jamais une priorité
    • L’objectif est de ne pas descendre en dessous de 2 g/l pendant les 24 premières heures
  • Débit initial = 0,1 UI/Kg/H = 0,1 ml/Kg/H
    • Si D > 2.5, débit à 0,1 UI/Kg/H
    • Si  2 < D < 2.5, débit à 0,075 UI/Kg/H
    • Si 1.5< D < 2, débit à 0,05 UI/Kg/H
    • Si 0.7 < D < 1.5, débit à 0,025 UI/Kg/H
    • Si D < 0.7 stop Insuline et contrôle 1 heure plus tard
  • Si âge <3 ans débuter à 0.05 UI/kg/h
  • Si âge <3 mois débuter à 0.025 UI/kg/h

Autre traitement

  • Collapsus
    • Sérum physio 10/ml/kg en 30 minutes (à préférer aux macromolécules)
      • Correction de l’hypovolémie
      • Restauration de la natrémie

Pas de bicarbonates

  • Sauf si défaillance cardiaque avec PH < 6,9 (dans ce cas la défaillance cardiaque peut être imputé à l’acidose)
    •  Les bicarbonates augmentent les risques d’œdème cérébral secondaire et le risque d’hypokaliémie
  • Si vraiment nécessaire :
    • 5 ml/kg/h à 14/1000 durant les deux premières heures à la place du sérum physiologique (maximum 1 litre)
    • Majorer les apports potassiques à 9 mEq/kg/j

IPP : si aspiration sanglante à la SNG

ATB :

  • ne pas forcément éliminer un problème infectieux sous prétexte qu’il n’y a pas d’hyperthermie car l’acidose entraine une hypothermie.
  • L’hyperleucocytose majeure ne témoigne pas forcément d’une infection

Après les résultats du premier ionogramme et 2 heures de réhydratation en sérum physiologique

  • Apport glucosé en G10% pour volume totale de 3 l/m2
  • Gluconate de Ca+ = 10 mg/kg/j (1 ampoule = 10ml = 90 mg de Calcium élément)
  • En fonction de la Natrémie corrigée ++:
    • Pour rappel Nacl 20% : 1ml = 3.4 mEq
    • Na corrigée= Na + ((glycémie – 5)/3) en mmol/L

En fonction de la kaliémie

  • ​​Na < 128 mmol/l à risque d’œdème cérébral
    • ↓ le débit de perfusion à 2 litres / m2
    • ↑ les apports sodés à 8 mEq/kg/j
  • Na > 128 mmol/l:
    • laisser le débit de perfusion à 3 litres / m2
    • Apport sodé à 6 mEq/kg/j

En fonction de la Kaliémie:

  • En cas d’apport massif discuter VVC
  • L’apport peut paraître conséquent mais les hypokalicyties sont profonde (ex poids 80kg à apports nécessaire avec 6 mEq/kg/j = 500ml de Kcl)
  • K< 2.5 mmol/l
    • Charge potassique et laisser ensuite 9 mEq/kg/j même si kaliémie normale après la charge. Sauf si K> 6 mmol/l à faire ECG et arrêter K+ si onde pointue
  • K< 3,5 mmol/l ou signe ECG d’hypokaliémie : KCL 9 meq/kg/j
    • Ne pas démarrer l’insuline : attendre d’obtenir une kaliémie normale
  • 3,5 < K < 4.5 mmol/l: laisser KCL à 6 meq /kg/j
  • 4,5 < K< 5 mmol/l et pas de signes ECG d’hyperkaliémie : KCL 3 meq/kg/j
  • K>5,5 mmol/l ou signes ECG d’hyperkaliémie :
    • pas de KCL
    •  mais la réévaluation de la kaliémie doit être refaite au bout de 2 heures d’insuline IV en pratiquant un ECG avant d’obtenir les résultats de la réévaluation. La supplémentation potassique devra être reprise dés que les ondes T se normalisent
    • Si hyperkaliémie vraie suspecter une maladie rénale sous jacente

En fonction de la Magnésémie :

  • 3 à 5 mg/kg/j
  • Pour rappel SO4 Mg++
    • 1ml = 10mg d’ion Mg++

En fonction de la Phosphorémie: (1 ampoule = 1 ml = 10mg)

  • 40 mg/kg/j, sauf si PH<7.1 monter à 50 ou 60 mg/kg/j
    • Se démasque après la correction de l’acidose
      • SURVEILLER LE PHOSPHORE à partir de H8
    • Peut être profonde et nécessité une augmentation des apports
    • SC
      • Paresthésie, confusion, dysarthrie, tremblement, faiblesse musculaire, myalgie, anémie hémolytique)
    • Ne pas chercher à normaliser complètement la phosphorémie
      • Risque d’induire des hypocalcémies symptomatiques

En fonction de la Glycémie : diviser si besoin le débit d’insuline par 2 (0,05 UI/kg/h= 0,05 ml/Kg/h)


Surveillance

  • FC, TA, FR, CSC tous les 15 minutes pendant les 2 premières h
  • FC, TA, FR, CSC, diurèse toutes les heures pendant les 6 premières h
  • ECG initial puis 2 heures après le début traitement, à répéter si anormal ou dyskaliémie
  • Iono sg H0, H2 puis toutes les 3h selon l’évolution
    • A faire porter en urgence au laboratoire
  • GDS H0, H2 puis toutes les 3h selon l’évolution jusqu’à pH> 7,25
  • Dextros horaires initialement puis toutes les 2 h
  • Cétonémie toutes les 2 h ou cétonurie à chaque miction jusqu’à disparition de la cétonémie

Passage à l’insuline sous cutané

Dés que l’état clinique le permet

  • Conscience normale
  • Disparition de la cétonémie et RA > 18 mmol/l à deux reprises
  • En général 24 heures après l’arrivée

Insulinothérapie SC

  • Besoins journaliers
    • Insulino-résistance initiale pendant les 3 premiers jours liés à l’acidose et l’hyperglycémie
      • Enfant < 5 ans à 0,9 à 1,1 UI/Kg/j environ
      •  Enfant 5 à 12 ans à 1 à 1,3 UI/Kg/j environ
      • Adolescent (majoration de l’insulino-résistance lié à la puberté)
        • Garçon: 1,2 à 1,8 UI/Kg/j environ
        • Filles : 1,3 à 2 UI/Kg/j environ
      • On peut également se baser sur la dose en UI/kg/j d’ACTRAPID délivrée sur les 24 dernières heures au PSE
  • Schéma basal/bolus
    • Novorapid ou Humalog
      • 60% des besoins journaliers
      • Répartis en 3 injections
        • 35% le matin
        • 30% le midi
        • 35% le soir
    • Lantus
      • 40 % des besoins journaliers à 21H
  • Relai IV/SC
    • Arrêt de l’Actrapid 1 heure avant l’injection du premier repas
    • Injection de la Novorapid SC juste avant le repas
    • Injection de la lente :
      • ½ dose le matin
      • Pleine dose le soir
      • Puis une fois par jour le soir

Poursuite de la rééquilibration hydro électrolytique

  • Laisser pendant les 24 premières heures suivant le relai en fonction des ionogrammes
    • Apport IV 1l/m2 en serum physiologique 0.9%
    • Apport potassique 6 à 8 mEq/kg/j
    • Apport sodé 4 à 6 mEq/kg/j
    • Apport Phocytan 5 à 10 mg/kg/j
    • gluconate de Ca : 5 à 20 mg/kg/j
    • Mag 2 :    3 à 5 mg/kg/j
  • Arrêt de la réhydratation IV 48 heures après le relai
    • Après normalisation du bilan ionique
    • Maintien de la supplémentation potassique PO
      • 3 à 5 mEq/kg/j
      • A diminuer progressivement sur plusieurs jours

Altération de la conscience secondairement

Eliminer une hypoglycémie à si dextro < 0.6 g/l :

  • Injection glucosé 30% 1.7 ml/kg en IVL
  • Arrêter l’insuline
  • Contrôle 15 mn après
  • Si échec à Glucagon (ESI : vomissements)
    • ½ ampoule < 30 kg
    • 1 ampoule > 30 kg
  • Reprendre l’insuline quand dextro> 1 g/l

Eliminer une acidose lactique

  • Lactates élevés
  • Trou anionique très important (Na- (Cl- + HCO3-)) > 15 MEq/l

Suspecter un œdème cérébral

Facteur de risque

  • Jeune âge < 5 ans
  • Diminution rapide de la natrémie corrigée (> à 2 points par heure) et de l’osmolarité
  • Réhydratation supérieur à 4 litres /m2 /j
  • Utilisation de bicarbonates
  • Hyponatrémie initiale
  • Urée plasmatique élevée avant le traitement

Signes cliniques : apparition avec un intervalle libre de 3 à 22 heures après le début du traitement

  • Céphalées d’installation progressive, agitation
  • convulsions
  • Signes de localisation, raideur de nuque
  • HTIC (Hypertension, Tachycardie ou bradycardie, Apnée, désaturation, Flush faciale, Asymétrie pupillaire, Mydriase
    • Pas de scanner qui pourrait retarder le traitement mais penser au FO si personne expérimentée (œdème papillaire)
    • Traitement :
      • Surélever la tête à 30°
      • MANNITOL 20% 0.25 à 0.5 g/kg en 30 minutes
        • Risque de majoration de la déshydratation
        • Surveillance tensionnelle +++
        • BES et correction des pertes urinaires
      • Transfert en réanimation
      • Intubation ventilation
Publié le

TCA et TP anormaux: principales causes

DOCUMENTS EN COURS DE MISE A JOUR

Troubles de la coagulation

  • TP et TCA sont les explorations de 1ères lignes
  • TP: facteur spécifique VII
  • TCA: facteur spécifique XII, XI, IX, VIII
  • Facteurs communs X, V, II, I

Modification TP et TCA: principales causes

Principales causes

Plaq

I

V

II

VII

X

Autres éléments en faveur

Hypovitaminose K

N

N

N

N ou  

 

N ou  

 IX , prise d’AVK, cholestase, diarrhée…

Insuffisance hépatique

N ou  

N ou

N ou

N ou

N ou

N ou

Clinique de cirrhose ou d’hépatite fulminante

CIVD

N ou

N ou

N ou

N ou

D-dimères positifs ± complexes solubles

Fribinolyse primaire

N

N ou

N

N

N

↓↓↓ temps de lyse des euglobulines